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archeologie de l'extrême ô-rien
8 juillet 2007

Exotique.

Les enfants partent à la chasse au trésor dans l’une des plus grandes décharges du monde. Cet Olympe bleu est perché sur l’éternel plateau de notre immensité, (le signal d’alarme) Avis ? De bonnes raisons pour en sortir … Sur un marché saturé ; on ne peut pas survivre sans inventer. Team building, ils se font passer pour des débutants, agités du bocal. Imaginez cet horizon. Les gros poissons, vus à la télé, qu’ils frôlent dans les devantures et leur donnent de très forts frissons : Rendez-vous sur l’étoile. Ils cherchent des microfissures. La vie des uns gravite sans importance, légère comme du plomb, prisonnière des machineries internes qui génèrent un flux d’air recyclable. Rugueux équilibre de la complexité. Tous les jours, ils se posent avec leurs trésors. Regardez, la pantoufle en vers. Le village est une métropole dans l’agglomération, en rangs donnés, où s’égare la pauvreté. Seul le ciel, par-dessous les toits, s’empâte, gris, et pleure, imperceptible murmure, est-ce le hurlement de douleur d’un grenier, qui sait ? Taire le bruit, la révolte, ils sont, plus que jamais convaincus … Pas de vague à l’âme dans la tourmente. Esprit manga. Je suis restée une heure sans rien dire, bouleversée, avec l’impression de m’enfoncer dans des profondeurs labyrinthiques d’une angoisse, ne pas regarder derrière, interdit. Mais Orphée, comment, alors, tuer des fantômes ?
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